• Créatures Toxiques

     

      

      

      

      

       

      

       

     





  • L’araignée des sables a la longueur d’un ongle de pouce, mais elle pourrait bien être la plus dangereuse du monde. Par chance, ce danger à huit pattes passe presque toute sa vie enterrée dans le sable, réservant son venin aux insectes. Pourtant, si un humain se fait piquer, les effets de la morsure seront terribles, peut-être même mortels.



    Caractéristiques
    Espèce : Sicarius hahnii / Hexophthalma hahni
    Taille : Jusqu’à 1,2 cm de long ; jusqu’à 5 cm d’envergure
    Habitat : Régions sablonneuses d’Afrique australe 
    Proies: Petits insectes
    Durée de vie  : Environ 12 ans



    Surprise !   
    Comme l’indique son nom, cette araignée vit souvent dans le sable, enterrée. Quand un insecte s’approche, l’araignée jaillit de sa cachette, saisit sa victime entre ses pattes avant et lui injecte son venin. 

    Bien cachée :   
    L‘araignée des sables aime rester cachée. Sa peau porte des épines qui retiennent les grains de sable ou de terre, et lui procurent un camouflage qui la rend invisible à ses proies comme à ses ennemis.



    La plus mortelle
    Selon de nombreux entomologistes (spécialistes des insectes et des araignées) la Sicarius hahnii est la plus dangereuse des araignées. Comme chez les recluse brune, son venin décompose la peau et dissout les chairs de ses victimes. Chez les humains la piqûre semble d’abord insignifiante et se couvre d’une croûte, comme si elle guérissait. Mais la croûte tombe vite et dévoile un trou profond dans la chair en décomposition. Le venin s’est déjà répandu et provoque des hémorragies internes. Si le venin atteint un organe vital, il le détruit et la victime meurt rapidement.


    Petit appétit :
     Prédatrice redoutable, l’araignée des sables ne tue pas plus qu’elle n’a besoin. Elle ne se nourrit en moyenne que quatre ou cinq fois par an, et ne goûte à ce plaisir qu’environ 60 fois dans les 12 années que dure son existence.

    Fossiles : Les vestiges fossiles montrent que ces araignées peuplent leur habitat depuis plus de 100 millions d’années. À cette époque, ces petites bêtes devaient éviter de se trouver sous les pattes des dinosaures !


    À la course :  
    L‘araignée Sicarius hahnii passe l’essentiel de sa vie immobile à guetter l’approche d’une proie, mais elle peut courir vite. Ses longues pattes situées sur le côtés de son corps lui permettent de piquer des  pointes de vitesse pour capturer des proies. Une fois qu’elle les a rejointes, elle les mord avec ses petits crochets et leur injecte son venin.


    Le savais-tu ?
    Cousine des crabes, cette créature est aussi nommée l’araignée-crabe à six yeux.



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  • La nature est pleine de dangers en Asie méridionale, mais les hautes herbes entourant les villages recèlent l’un des plus redoutables. Quand les gens jettent leurs restes, rats et souris viennent s’en nourrir, et le cobra indien n’est jamais bien loin de ses proies favorites. Malheureusement, cela entraîne des rencontres entre les humains et le serpent, dont les suites sont généralement fatales. 



    Caractéristiques
    Espèce : Naja naja
    Taille : Jusqu’à 2 m de long
    Habitat : Forêts et savanes d’Asie méridionale 
    Proies : Petits mammifères, reptiles et oiseaux
    Durée de vie  : Jusqu’à 20 ans



    Des yeux sur le dos :  
     
    Comme tous les cobras, cette espèce a autour du cou un capuchon. Il est orné d’une ou deux grandes taches brillantes ressemblant aux yeux d’un gros animal. Quand ils voient ces taches au dos du serpent, ses ennemis renoncent souvent à l’attaquer.

    Chasseur invisible :   
    Le brun et le jaune colorant sa robe aident le cabra à se dissimuler parfaitement dans les herbes. Son corps mince lui permet de ramper très vite sans être remarqué de ses prédateurs ou de ses proies.



    Le serpent de Bouddha
    Le cobra joue un rôle important dans certaines religions, et surtout le bouddhisme, qui a beaucoup de fidèles dans les régions où vit ce serpent. Selon la légende, un cobra indien s’approcha du Bouddha qui méditait dans un champ, et déploya au-dessus de lui son capuchon pour l’abriter de la chaleur du soleil. En remerciement, Bouddha bénit le capuchon, le toucha et donna au serpent ses grandes taches brillantes.


    Paralysie : Quand il mord, le cobra indien « mâchonne » souvent pour injecter des doses supplémentaires de venin. Celui-ci attaque aussitôt le système nerveux de la victime, paralyse ses membres et finit par bloquer son cœur. Le venin du cobra peut tuer un humain en six heures ; ce serpent tue des centaines de gens tous les ans.

    Exterminateur :  Dangereux, ce serpent aide aussi les gens. Le cobra indien se nourrit surtout de rats et de souris et les empêche de transmettre aux humains beaucoup de maladies mortelles.


    Récolte meurtrière :  
    Des femmes sri-lankaises repiquent le riz dans une rizière et s’approchent sans s’en rendre compte de l’endroit où un cobra indien s’est réfugié pour se reposer. Le serpent prend leur approche pour une menace, et recule en déployant son capuchon.
    Les femmes n’ont pas remarqué le cobra, qui n’apprécie pas cette « menace » qui se prolonge. Il bondit en avant et frappe une des femmes en lui injectant une forte dose de venin. Si elle n’est pas traitée rapidement, elle est condamnée.



    Le savais-tu ?
    En Inde, on organise souvent des combats entre le cobra indien et son ennemi naturel, la mangouste. La mangouste est insensible au venin de ce serpent.

     

     


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  • La fourmi bouledogue est un des insectes les plus terribles au monde. Sa puissante piqûre est très douloureuse. Ces fourmis vivent en groupes qui atteignent  un millier d’individus. Leur structure sociale est plus complexe que la plupart des colonies de fourmis. En effet, cette fourmi chasse en solitaire et ne partage pas sa nourriture. 

    Caractéristiques
    Genre / Espèce : Myrmecia / Variées
    Taille : Jusqu’à 3 cm
    Habitat : Forêts et déserts d’Australie et de Tasmanie 
    Proies: Araignées et autres insectes
    Durée de vie  : Quelques semaines à 2-3ans pour les ouvrières et jusqu’à 5 ans pour les reines.



    Tenailles :   
    Ses mâchoires massives, hérissées de pointes coupent comme des ciseaux. Une seule morsure suffit à tuer les petites proies, mais pour les plus grosses, elle se sert de ses mâchoires pour les prendre en tenaille.

    Personne ne bouge :   
    Son arme principale est sa piqûre venimeuse. Dès qu’elle tient sa proie, la fourmi lui injecte un venin paralysant puis la transporte dans ses mâchoires.



    Chasse en solitaire
    La fourmi bouledogue ne mange ni fruits ni nectar comme les autres fourmis. Elle chasse en solitaire pour se nourrir. Elle est capable de sauter plusieurs fois sa propre hauteur ce qui lui permet de fondre sur sa victime et d’injecter son venin très rapidement. Elle partage parfois sa nourriture avec les larves de la colonie mais garde le plus souvent son butin pour elle seule. Même la reine doit chasser pour se nourrir.


    Traque mortelle : Les antennes de cette fourmi lui permettent de localiser ses proies grâce aux signaux chimiques qu’elles émettent. Ses gros yeux lui procurent une excellente vue et lui sont très utiles pour repérer ses victimes.  

    Saut fatal : Elle est d’une grande agilité grâce à sa minceur.  Ces insectes sont d’une telle rapidité qu’ils peuvent sauter et attraper leurs proies au vol pour leur injecter leur venin avant même de retomber par terre.  


    Pas d’ennemi trop gros :
    La fourmi bouledogue se fâche très facilement : l’ombre d’un randonneur suffit pour déclencher une attaque. En quelques secondes, les fourmis sortent de la fourmilière et se lancent à la poursuite de l’intrus.
    Une fourmi grimpe sur la chaussure du randonneur et cherche la peau pour s’y accrocher. Le randonneur ressent alors une terrible douleur, plus violente qu’une piqûre d’abeille, causée par le dard venimeux de la fourmi. 



    Le savais-tu ?
    Comme un vrai bouledogue, cette fourmi a de puissantes mâchoires et ne lâche pas prise.

     


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    Elle n’as pas de cerveau et ne peut pas nager, et pourtant, la galère portugaise prospère dans les mers chaudes où elle a acquis une réputation de tueuse. Cette méduse déploie une douzaine de tentacules venimeux sous la surface de l’eau et se laisse dériver au gré du vent.

     

    Caractéristiques

    Espèce : Physalia physalis

    Taille : Flotteur de 30 cm de long, tentacules entre 12 et 46 cm de long

    Particularités : Longs tentacules, ombrelle avec une crête ; elle doit son nom à sa ressemblance avec un ancien chapeau de marin portugais

    Habitat : Surface des océans

    Proies : Poissons, crevettes et crustacés

     

    Gaz Bag :   

    La galère portugaise ne nage pas mais dérive à la surface des océans grâce à son ombrelle remplie de gaz et à sa crête que le vent pousse.

    Ne pas toucher :

    Ses tentacules peuvent atteindre 46 cm de long. Au moindre contact, de minuscules dards couverts de barbes envoient chacun une injection de poison à la victime.

     

     

    Un pour tous, tous pour un !

    La galère portugaise n’est pas un animal à part entière : c’est une colonie de plusieurs créatures travaillant ensemble. Au départ, c’est un organisme plat qui se met à produire des polypes. Un type de polype va se transformer pour composer l’ombrelle, les tentacules ou les tubes digestifs. Le tout donnera cette étrange et dangereuse combinaison.

     

     

    Tubes digestifs : Quand les tentacules remontent une proies paralysée, les tubes digestifs à la base du flotteur dissolvent sa chair et en absorbent les éléments nutritifs.

     

    Coup de soleil : Exposée toute la journée au soleil, son ombrelle se dessèche. Pour y remédier, la méduse s’immerge et la rafraîchit dans l’océan.

     

     

    Tentacules meurtriers :

    Une galère portugaise se laisse dériver à la surface de l’océan en attendant une proie.

    Un petit poisson frôle les tentacules. Aussitôt, plusieurs dards plongent dans le corps de la victime et inoculent un poison dans son système nerveux.

    La mort du poisson est instantanée. Les tentacules le remontent vers les tubes digestifs qui se trouvent sous l’ombrelle.

     

    Le savais-tu ?

    Certaines espèces de poissons-clowns vivent dans les tentacules de cette méduse pour se protéger. Ils sont immunisés contre son poison.

     


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    On peut prendre ce petit primate pour une gentille peluche jusqu’à ce qu’il

    délivre sa morsure toxique. Le loris est le seul primate venimeux, doté de

    canines semblables à des crochets, qui injectent des toxines dans les

    blessures, et effraient jusqu’aux léopards. Pour chasser, le loris s’approche

    très lentement de ses proies (d’où son nom) et les tuent de sa terrible

    morsure.

     

    Caractéristiques

    Espèce : Nycticebus coucang

    Taille : Jusqu’à 38 cm de long

    Poids : Jusqu’à 1,3 kg

    Habitat : Jungles d’Asie du Sud -Est

    Proies: Insectes, lézards, oiseaux, fruits et feuilles

    Durée de vie  : Jusqu’à 20 ans

     

     

     

    Nyctalope :   

    Le loris paresseux chasse de nuit, grâce à une membrane spéciale de ses yeux qui amplifie
    la lumière et améliore sa vision nocturne. Mais ses yeux ne sont pas mobiles, et il doit
    constamment tourner la tête pour observer tout ce qui l’entoure.

     

    Gros crocs :   

    Quand le loris ouvre la bouche, c’est la surprise : sa mâchoire supérieure est armée de
    grosses canines qui peuvent infliger de terribles morsures. Elles lui permettent de chasser
    aussi bien les oiseaux que les insectes des jungles asiatiques.

     

     

     

     

    Sale salive

    Dès qu’un loris paresseux les a mordus, proies et prédateurs éprouvent la sensation d’avoir été piqués. Cet animal est le seul primate (ordre incluant les singes et les humains) que la nature ait doté de venin. Il a sur les coudes des glandes produisant des toxines et l’animal les lèche fréquemment pour en mêler le venin avec sa salive. Ses incisives inférieures sont inclinées et creusées en gorge, et elles font passer la salive toxique dans les blessures provoquées par les morsures de l’animal.

     

     

    Bonne prise : Excellent grimpeur, le loris paresseux vit presque entièrement dans les arbres. Ses gros orteils sont opposables (comme le pouce des humains) et lui permettent de saisir les branches de toutes ses pattes, comme font aussi les caméléons.

     

    Vitesse variable : Comme son nom l’indique, le loris s’approche le plus lentement possible de ses proies. Mais dès qu’il est à portée, il se précipite sur elles, les saisit d’un geste de ses larges pattes et les tue d’un rapide coup de dents.

     

     

     

    Bébé sent mauvais :

    Une femelle de loris a nourri son petit pendant trois jours de suite, et se sent très
    affamée. Comme elle ne peut l’emmener chasser avec elle, elle le lèche pour
    imprégner sa fourrure avec sa salive toxique.

     

    La mère dépose son petit sur une branche et s’en va chasser des proies pour elle et
    pour lui. La force de son venin est au plus haut durant la période d’élevage et
    communique au petit une odeur épouvantable qui décourage les prédateurs.

     

     

     

    Le savais-tu ?

    Le loris paresseux est un « pré-simien », c’est-à-dire un parent ancien des
    singes, tels que les gorilles.

     

     


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