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    En Amérique du Nord, des écailles vertes indiquent qu’un serpent est inoffensif. Mais pas en Afrique, où le mamba vert est l’un des serpents les plus dangereux, tuant de nombreuses personnes tous les ans. Le plus souvent, il rampe parmi les branches feuillues qui le cachent parfaitement. Même s’il est bien adapté à la vie dans les arbres, il peut aussi ramper sur le sol à des vitesses étonnantes pour poursuivre des proies ou échapper au danger.

     

    Caractéristiques

     

    Espèce : Dendroaspis angusticeps et Dendroaspis viridis

    Taille : Jusqu’à 2,4 m de long

    Habitat : Forêts d’Afrique occidentale et orientale

    Proies: Oiseaux, lézards, grenouilles, petits mammifères

    Durée de vie  : Environ 10 ans

     

     

    Plus d’air :   

    Le mamba vert a des crochets petits, mais qui injectent suffisamment de venin pour tuer de grosses proies et même des humains. Ses toxines attaquent le système nerveux et paralysent la victime qui ne peut plus respirer et finit par étouffer.

     

    Contact humain :   

    Ce serpent aime se cacher et se glisse souvent dans les arbres fruitiers ou sous les toits des maisons. Les mambas verts sont si nombreux que leurs rencontres avec les humains sont fréquentes, et peuvent s’avérer mortelles.

     

     

    Terreur dans les arbres

    À la différence du mamba noir son cousin, ce serpent passe l’essentiel de sa vie dans les arbres. Le mamba vert est si agile à se déplacer de branche en branche qu’il a l’air de flotter dans les arbres où il chasse lézards, oiseaux et autres proies. Il s’agrippe aux branches par quelques écailles larges de son ventre, et le reste de son corps semble suspendu en l’air. Sa couleur verte l’aide aussi à se camoufler au milieu du feuillage et ni ses proies ni ses ennemis ne le voient ramper dans son environnement.

     

     

    Fonceur : Quand les proies deviennent rares dans les arbres, le mamba vert peut aller chasser sur le sol. Si un ennemi l’a repéré quand il était à découvert, il peut ramper à près de 12 km/h pour prendre la fuite.

     

    Mâles combats : À la saison des amours, les mâles se livrent des combats furieux pour les femelles. Deux mâles ou plus se nouent l’un sur l’autre et se frappent mutuellement à la tête jusqu’à ce que le vaincu se retire.

     

     

     

    Un serpent dans le toit :

    Au coucher du soleil, un mamba vert se glisse sous un toit pour se reposer, en laissant pointer sa tête pour surveiller les alentours. Le propriétaire de la hutte revient chez lui et tend la main pour enlever ce qu’il croit être un morceau détaché du toit.

    Il saisit l’objet, mais réalise aussitôt que c’est un mamba vert. Il le relâche aussitôt mais le serpent qui le prend pour un agresseur le frappe instinctivement et lui injecte son venin. L’homme mourra s’il n’est pas traité rapidement.

     

     

    Le savais-tu ?

    Ces mambas sont pourvus de venin mortel dès leur éclosion, et peuvent attaquer des ennemis alors qu’ils n’ont pas fini de sortir de leur œuf.

     


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    Ce gros lézard du désert est très venimeux et sa morsure est atrocement

    douloureuse. Il saisit ses victimes entre ses mâchoires vigoureuses. Il

    sécrète alors un peu de salive empoisonnée puis engloutit sa proie,

    paralysée, en l’avalant d’abord par la tête.

     

    Caractéristiques

    Espèce : Heloderma suspectum

    Taille : 0,5 m de long

    Poids : 5 kilos

    Habitat: Régions désertiques du sud-ouest des États-Unis

    Proies : Jeune mammifères, petits lézards, œufs de serpents et d’oiseaux

    Durée de vie : Environ 20 ans

     

     

    Ca mord :   

    Ses mâchoires ont des muscles très puissants et sont garnies de dents acérées. Deux glandes à l’arrière de la mâchoire inférieure produisent son venin.

     

    Gras :

    Dans la queue du monstre de Gila sont stockées des graisses qui lui servent à se nourrir pendant son hibernation.

     

     

    Un seule bouchée !

    La vie dans le désert est très dure est même le monstre de Gila en souffre. Il passe une grande partie de sa vie dans son terrier à éviter les canicules de l’été et les froids intenses de l’hiver. Il se régale au printemps, lorsque des dizaines de bestioles détalent dans tous les sens, parfois si petites qu’il n’en fait qu’une bouchée !

     

    Si un œuf est trop gros à avaler, le monstre de Gila le casse et lape sont contenu.

     

     

    Armure : Des écailles comme des perles couvrent tout le corps du lézard. Elles lui font une armure et réduisent sa perte d’eau sous le climat désertique.

     

    Invisible : Ses motifs colorés lui assurent un camouflage efficace dans les zones d’ombre et de lumière du désert. Il peut ainsi attendre en embuscade sans se faire repérer.

     

     

    Mangeur de serpents :

    Humant l’air en permanence avec sa langue fourchue, un monstre de Gila traque sans pitié un petit serpent.

    Le monstre saisit le cou du serpent dans ses mâchoires. Il le perfore de trous et lui broie les os. Le venin remonte de ses dents du bas et coule dans la blessure.

    Saisi par le choc et la douleur paralysante, le serpent ne peut résister à la pression des pattes qui le poussent dans la gueule du monstre de Gila.

     

     

    Le savais-tu ?

    Le monstre de Gila a été la vedette d’un classique des films d’horreur : Le monstre de Gila géant (1959).

     


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    Ce poulpe à anneaux bleus se cache près des récifs de corail. S’il se sent en

    danger, il montre ses anneaux menaçants. Même s’il semble petit et

    inoffensif, sa morsure peut, à elle seule, tuer un animal de la taille d’un

    cheval.

     

    Caractéristiques

    Espèce : Hapalochlaena lunulata

    Taille : Jusqu’à 10 cm avec les tentacules, pour environ 100 g

    Habitat : Récifs de corail et rivages rocheux d’Australie

    Proie : Crustacés, petits poissons osseux, crabes et coquillages

    Durée de vie : Environ 2 ans

     

    Aussi appelé Grand poulpe à anneaux bleus, ce poulpe tient sur une main humaine !

     

     

    Quel poison !   

    Les deux glandes venimeuses de ce poulpe sont chacune aussi grosse que sont cerveau. Son poison attaque le système nerveux et entraîne une paralysie complète du corps. C’est le poison le plus violent de toutes les substances toxiques connues.

     

    Beauté fatale :

    Ses anneaux bleus le rendent attirant mais ce sont des mises en garde. Leur éclat annonce une menace toxique.

     

     

    Le choix des armes

    Dépourvu d’os, le poulpe à anneaux bleus peut se cacher dans des endroits minuscules. Quand une proie passe devant lui, il a le choix entre deux solutions fatales. Il peut le mordre, ou bien tout simplement lâcher son venin. Dans ce cas, la victime aspire par les branchies le venin formant un nuage diffus dans la mer et meurt. Puis, le poulpe utilise son bec pointu pour réduire sa proie en bouillie.

    Chaque tentacule a environ 40 ventouses.

     

     

    12 à chaque oeil : Le poulpe à anneaux bleus chasse grâce à sa vue. Il voit si bien dans l’eau qu’il peut immédiatement identifier la proie qui passe.

     

    Fouilleur fou : Comme il ne peut pas voir dans les fissures rocheuses, il utilise ses tentacules pour fouiller les crevasses et saisir une proie. Les ventouses, sensibles à la texture et au goût, indiquent au poulpe s’il a trouvé quelque chose de bon à manger.

     

     

    Bleu = danger :

    Un jeune poisson corallien manque souvent d’expérience pour évaluer le danger qui représente le poulpe.

    Surpris par l’attaque, le poisson est vite immobilisé par les 8 bras qui l’entourent et le poison de la morsure se répand alors dans son corps.

    La victime est instantanément paralysée. Elle réalise trop tard qu’on ne plaisante pas avec le poulpe à anneaux bleus.

     

     

    Le savais-tu ?

    Les tentacules du poulpe perdus au combat repoussent avec le temps.

     

     


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    Comme beaucoup de créatures particulièrement dangereuses, le pseudéchis

    à ventre rouge vit en Australie. Extrêmement agressif, ce reptile est à son

    aise aussi bien dans les arbres que sur le sol ou dans l’eau. Ombrageux, les

    pseudéchis ont même du mal à se supporter entre eux très longtemps. À la

    saison des amours, les mâles s’affrontent durant de longues heures. Le reste

    du temps, ils essaient de se dévorer les uns les autres.

     

    Caractéristiques

    Espèce : Pseudechis porphyriacus

    Taille : Jusqu’à 2,5 m de long

    Habitat : Forêts et marais de l’est de l’Australie

    Proies: Reptiles, grenouilles, oiseaux, poissons et petits mammifères

    Durée de vie  : Environ 20 ans

     

     

    Feu rouge :   

    S‘il est menacé, ce serpent se dresse pour exposer son ventre rouge vif signalant qu’il est venimeux. Si son ennemi insiste, il fait quelques sommations, avant de frapper pour de bon. Son venin peut tuer des animaux de grande taille, et même des humains.

     

    Tout terrain :   

    Ce serpent se déplace vite sur le sol, entre les herbes et même dans les terriers où se réfugient ses proies. Il aime aussi grimper aux arbres pour attraper des oiseaux, ou se tapir au fond des lacs pour capturer des poissons.

     

     

    Lutte libre

    Lors du printemps australien (de septembre à décembre, dans l’hémisphère austral), les pseudéchis à ventre rouge sortent pour s’accoupler. Si deux mâles convoitent la même femelle, ils se livrent une bataille compliquée. Ils se dressent et sifflent l’un contre l’autre, puis s’enroulent mutuellement. Dans cette position, ils tentent de lever leur tête au-dessus de celle du rival pour pouvoir le frapper à la nuque. Ces combats peuvent durer des heures, mais un des serpents quitte souvent la partie avant d’être gravement blessé.

     

     

    Chair fraîche : Le pseudéchis à ventre rouge se nourrit de tout ce qu’il trouve, et même de serpents plus petits de la même espèce. Quel que soit leur âge, ces serpents sont vulnérables au venin des autres pseudéchis.

     

    Plongeur : Si le pseudéchis a un ennemi qui le serre de trop près, il n’hésite pas à plonger. Ce reptile aime se cacher dans l’eau, et il est capable de rester sous l’eau plus d’une heure avant d’avoir à venir respirer à la surface.

     

     

    Dans le sac :

    Après une longue journée de randonnée dans la campagne australienne, une jeune campeuse a déroulé son sac de couchage pour dormir. Un pseudéchis à ventre rouge, fatigué de ses chasses, a repéré la chaleur du sac et a eu la même idée.

    Dès qu’elle se glisse dans le sac, la campeuse effraie le serpent qui se sent acculé, et ne peut faire qu’attaquer. La jeune femme bondit hors du sac, mais le serpent l’a saisie entre ses mâchoires puissantes et lui injecte déjà son terrible venin.

     

     

    Le savais-tu ?

    Une seule dose de venin de pseudéchis à ventre rouge peut tuer 500 souris.

     


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    La raie pastenague reste invisible tant qu’on ne la dérange pas. Dans le cas contraire, elle donne alors un violent coup de queue, frappe avec son aiguillon acéré et injecte son venin dans la blessure qu’elle vient de faire. Les plus grandes raies de cette espèce peuvent même être mortelles pour l’homme.

     

     

    Caractéristiques

    Espèce : Dasyatis pastinaca 

    Taille : Jusqu’à 4,5 m de long pour 2 m de large

    Poids : Jusqu’à 340 kg

    Habitat: Nord-est de l'Atlantique, de la mer du Nord au Golfe de Guinée, en mer Méditerranée, et en Polynésie.

    Proies : Crevettes, crabes, crustacés et petits poissons

     

     

    Au bout :   

    Leur queue est très musclée. Véritable arme de combat, elle sert aussi de gouvernail quand la raie se déplace. Certaines possèdent une nageoire à leur extrémité.

     

    Armes fatale :   

    L‘aiguillon venimeux est couvert de barbes (sortes de poils) qui s’accrochent à la proie lorsque la pastenague attaque. Certaines raies ont deux aiguillons qui les rendent encore plus meurtrières quand elles se défendent.

     

     

     

    Crêpe volante

    Son corps aplati lui permet de rester invisible lorsqu’elle s’enfouit dans le sable. Seuls ses yeux dépassent pour repérer sa nourriture ou d’éventuels intrus. Quand elle se déplace, la raie semble voler dans les eaux, battant des ailes et filant sur les fonds sablonneux de l’océan.

     

     

    Plate-forme : Pendant des millions d’années, les nageoires des raies ont évolué pour former un disque d’un seul tenant autour du corps du poisson.

     

    Respiration : En raison de leur forme, ces raies aspirent de l’eau par des petites ouvertures près des yeux et la rejettent par les branchies après en avoir extrait l’oxygène.

     

     

    Ne pas déranger :

    Immobile sur le fond marin, la raie pastenague est camouflée par le sable, les algues et sa propre couleur. Les nageurs ne voient pas sur quoi ils vont poser le pied et quand ils réalisent, c’est trop tard.

    L’aiguillon de la raie équivaut à un coup de couteau dans la peau faisant se répandre le sang dans le mer. Barbes et fragments d’aiguillon peuvent rester plantés dans la blessure et infecter la chair de la victime.

     

     

    Le savais-tu ?

    Les raies pastenagues sont apparentées aux requins. On les décrit parfois comme « des requins ailés aplatis ».

     


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