• Dragon Ball Z

     

    DIFFUSION

    Au Japon : sur Fuji Télévision du 26 avril 1989 au 31 janvier 1995.

    En France : sur TF1 à partir du 24 décembre 1990 dans l'émission le Club Dorothée puis rediffusée sur Mangas, AB1, MCM, RTL9, NT1 et TMC.

    En Belgique : sur Club RTL de 1996 à 2006, sur AB3 depuis 2006 et sur MCM Belgique.

    Aux États-Unis depuis 2005 où la série a rencontré un tel succès que les majors d'Hollywood ont décidé d'en faire un film.

     

    SYNOPSIS

    Dragon Ball Z reprend cinq ans après le mariage de Son Goku (au 17e tome du manga, Une terreur sans précédent). Raditz, un mystérieux guerrier de l'espace, frère de Sangoku, arrive sur Terre pour retrouver Sangoku, qui apprend alors qu'il vient d'une planète de guerriers dont il ne reste plus que quatre survivants.

    La trame de l'histoire repose sur une succession d'adversaires à combattre, de plus en plus forts, souvent accompagnée d'un contexte de quête, de voyages, avec un rendu de sitcom qui donne un intérêt au-delà des simples affrontements. Dragon Ball Z semble mettre en avant Sangohan plutôt que son père Sangoku.

     

    FICHES TECHNIQUE

       Réalisateur : Daisuke NishioShigeyasu Yamauchi
       Scénario : Takao Koyama
       Auteur du manga : Akira Toriyama
       Character Designer : Minoru MaedaKatsuyoshi Nakatsuru
       Décors : Ken Tokushige
       Musique : Shunsuke Kikuchi sous la direction de Minoru Okazaki
       Générique japonais : Kageyama Hironobu (Chala head chala et Detekoi tobikiri Zenkai Power)
       Production : Toei Animation
     
     GENERIQUE
    Les deux génériques de début originaux (au Japon l'anime a un générique de début et un générique de fin) ont été interprétés par Hironobu Kageyama (premier générique ; second générique). Ils existent également en version anglaise, allemande, espagnole et portugaise. La version française, très différente, a été interprétée par Arianne Carletti du Club Dorothée. Il existe également deux génériques de fin.
     
    Comparaisons entre l'anime et le manga
    L' univers et l'esprit d'Akira Toriyama sont respectés la plupart du temps. Toutefois, alors que dans le
    manga, la progression de l'histoire est plutôt rapide, elle est beaucoup plus lente dans Dragon Ball Z. En
    particulier lors des combats, le rythme est considérablement ralenti et certains d'entre eux s'étalent sur
    des dizaines d'épisodes. Cette modification du rythme s'explique par la nécessité de ne pas rejoindre la
    trame du manga, dont la publication était plus lente que celle de la série animée. Certains épisodes sont
    par conséquent extrapolés à partir d'une seule page du manga et mettent quelques fois en scène des
    situations qui n'y sont même pas mentionnées. Par exemple :
    * Son Goku et Piccolo apprennent à conduire, à la demande de Chichi (épisode 125) ;  
    * La quête des Dragon Balls, épisode 174 (peu avant le Cell game) ;  
    * Son Goku participe à un Tenka Ichi Budokai au paradis (épisodes 195 à 199) ;   
    * Les épisodes 108 à 117 font intervenir Garlic Junior, personnage issu du premier film de Dragon Ball Z. Cette partie n'apparait pas du tout dans le manga.
     
    Critiques de Dragon Ball Z

    En raison de la violence présente dans de nombreux épisodes (pourtant en grande partie censurés dans la version française), DBZ est une des principales références utilisées par les détracteurs des mangas. La
    principale raison étant qu'il a été diffusé par le Club Dorothée à un public peut-être trop jeune vu la
    violence des combats.
    Quoi qu'il en soit, DBZ fut l'un des piliers de la popularisation des mangas et des animes en France,
    instaurant une image négative chez les uns (assimilation systématique des mangas à la violence) et
    positive chez les autres (le manga correspond à une sorte de dynamisme). Par la suite, la parution du
    manga Dragon Ball chez Glénat connut aussi un grand succès (plus 17 millions d'exemplaire vendu en
    France) et coïncida avec un déferlement du manga en France.

     

    La version Française

    Le doublage français de Dragon Ball Z a souffert de plusieurs problèmes: une équipe de comédiens
    restreinte pour doubler tous les personnages de la série, avec parfois certains personnages doublés par
    d'autres comédiens d'un épisode à l'autre. La version française a également été beaucoup censurée, avec des coupes de l'image (absorption de C-18, mort de Chichi etc.), mais aussi des dialogues édulcorés. Le texte souffre de plusieurs approximations, parfois d'erreurs de traduction.
    Depuis l'arrivée de la série en France en 1990, AB, groupe propriétaire des droits, ne mettait à disposition
    du public que la version française censurée, autant lors des diffusions télévisées que pour les éditions de la
    série en vidéo (mis à part pour l'édition DVD en 2001 du quatrième film de Dragon Ball, L'armée du Ruban
    Rouge, chez un autre distributeur, AK Vidéo). La situation était la même pour toutes les séries animées
    japonaises dont AB avait acquis les droits. En septembre 2007, les 3 premiers films de Dragon Ball, les 6 premiers films et le premier téléfilm de Dragon Ball Z sont disponibles en DVD, avec la version française, et la version originale japonaise sous-titrée, sans censure. Le deuxième coffret avec les derniers films sortira apparemment au mois de mai. De plus, il y aura le film de la 3ème série, Dragon Ball GT, 100 ans plus tard (renommé L'Héritage du Héros).