• Créatures Insolites

     

        

     

       

     

     

      

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    Ce reptile cornu saute sur sa proie avec la rapidité de l’éclair et ses attaques

    surprises sont souvent mortelles. Véritable maître du déguisement, il peut

    tromper l’ennemi en changeant de couleur.

     

    Caractéristiques

    Espèce : Chamaeleo jacksonii

    Taille : Près de 30 cm de long

    Particularités : Queue préhensile, longue langue très rapide, peau changeant de couleur

    Proies: Insectes, araignées, scorpions

    Habitat : Arbres et arbustes des hautes terres d’Afrique orientale

    Durée de vie  : Environ 6 ans

     

     

    Palette de couleurs :   

    Les cellules colorées de sa peau réagissent à des signaux nerveux. L’animal utilise ses modifications de couleurs pour communiquer avec les autres caméléons et se dissimuler dans les branches des arbres.

     

     

    Il tire la langue et gloups !

    Bien que les yeux du caméléon soient indépendants l’un de l’autre, ils lui offrent un grand champ de vision. Lorsqu’il s’approche d’une proie, ses deux yeux regardent droit devant lui. Il attaque alors l’insecte avec sa langue charnue et collante et le dévore avec avidité, grâce à des petites dents aussi aiguisées que les lames de rasoir.

     

     

    Regard fixe : Ses yeux à « tourelle » ne font qu’un avec ses paupières. Même lorsque le caméléon dort, l’orifice du milieu ne se ferme jamais.

     

    Il a des cornes ! Les mâles ont trois cornes qu’ils entrechoquent quand ils se battent entre eux pour défendre ou prendre un territoire.

     

     

    Mauvaise langue :

    La langue du caméléon est un long tube entouré de muscles circulaires. À son extrémité, ses muqueuses collantes lui permettent d’attraper ses proies.

    Quand le caméléon s’approche d’une proie, le bout de sa langue sort déjà de sa bouche, prête à l’action.

    En extension, sa langue mesure 30 cm, soit la longueur du caméléon. Grâce à cet atout, il s’empare de l’insecte en ¼ de seconde !

     

     

    Le savais-tu ?

    En 1896, un diplomate anglais du nom de F.J. Jackson a fait don du premier spécimen de cette espèce au musée d’Histoire naturelle d’Angleterre.

     


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    Les humains aiment les bains de soleil, et pourquoi pas les lézards ? Cette

    créature à écailles a l’allure d’un dinosaure qui se chauffe au soleil. Mais il a

    de bonnes raisons. La température de son corps et son énergie augmentent

    avec la chaleur et lui permettent de chasser avec tout sa vigueur. Contre un

    ennemi, il peut être redoutable, grâce à ses écailles pointues qui tiennent les

    prédateurs à distance.

     

    Caractéristiques

    Genre / Espèce : Cordylus / Variées

    Taille : Jusqu’à 40 cm de long

    Habitat: Régions sèches d’Afrique centrale et méridionale

    Proies : Insectes, araignées et petits mammifères

    Durée de vie  : Jusqu’à 20 ans

     

     

    Amateur de soleil :   

    Le Cordyle épineux a une façon bien à lui de se chauffer au soleil. Il se tient sur un rocher en relevant la partie antérieure de son corps et en pointant la tête vers le ciel, comme s’il regardait le soleil. Son corps emmagasine la chaleur et la convertit en énergie.

     

    Petits crocs :   

    Ce reptile a aussi sa propre façon de chasser : il reste parfaitement immobile jusqu’à ce qu’une proie se présente. Il se précipite sur elle pour la tuer avec ses tout petits crocs, mais des mâchoires assez fortes pour broyer des insectes ou même de petits mammifères.

     

     

    Bonnes écailles

    La caractéristique la plus frappante du Cordyle est l’armure d’écailles osseuses couvrant son corps, la plupart saillantes et terminées par des épines. Cela suffit à faire de ce reptile une proie difficile, mais il s’en sert de façon encore plus rusée s’il est attaqué. Il file droit à son terrier et s’y précipite la tête la première. Une fois à l’intérieur, il enfonce dans les parois du tunnel les écailles de sa tête rebroussées en arrière, et ses ennemis ne peuvent l’en déloger.

     

     

    Maison souterraine :  Le Cordyle vit en Afrique centrale et méridionale, où le chaud et le froid peuvent être extrêmes. Le reptile creuse des tunnels longs d’1,5 m pour s’abriter aux heures les plus chaudes de l’été et hiberner durant les mois d’hiver.

     

    Il est vivant ! La plupart des lézards pondent des œufs, mais le Cordyle accouche de petits vivants comme les mammifères. Il est ovovivipare. Les femelles ont entre un et six petits à la fois. Heureusement pour elles, les écailles des petits sont molles à la naissance.

     

     

    Du vent, chacal :

    Un Cordyle épineux qui se chauffe au soleil est repéré par un chacal qui rôde. Le prédateur se précipite vers cette proie apparemment facile, mais le lézard a emmagasiné suffisamment d’énergie pour foncer vers son terrier, en gagnant de vitesse le chacal.

    Une fois à l’abri, le Cordyle plante son collier d’épines dans la paroi du terrier. Le chacal ne renonce pas pour autant et tire sur la queue du reptile avec ses dents. Le lézard agite sa queue en tous sens ; quelques coups suffisent à déchirer le museau du chacal, qui bat en retraite.

     

     

    Le savais-tu ?

    Le Cordyle épineux peut se séparer de sa queue pour tromper un ennemi et lui échapper. Sa queue repoussera vite.



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    Le corps hérissé d’épines et la tête couronnée de cornes, le diable cornu (ou 

    moloch) utilise cette armure pour éloigner les prédateurs qui rôdent près de

    son habitat. Ce reptile inoffensif se nourrit essentiellement de fourmis.

     

    Caractéristiques

    Espèce : Moloch horridus

    Taille : Jusqu’à 15 cm de long

    Poids : Jusqu’à 100 g

    Habitat: Régions chaudes et désertiques d’Australie

    Proies : Petits insectes, essentiellement des fourmis

    Durée de vie  : Jusqu’à 20 ans

     

     

    Dos hérissé :   

    Les épines qui recouvrent le corps du diable cornu ne sont qu’une protection. Les prédateurs n’ont pas envie d’avaler un animal aussi piquant de peur de se blesser.

     

    Tenue de camouflage :   

    Le diable cornu a d’autres protections. Ses couleurs assurent un camouflage dans les arbustes du désert. Il peut aussi assombrir sa peau et se fondre dans le sable ou se gonfler d’air, pour paraître plus gros.

     

     

    Godzilla au pays des fourmis

    Patrouillant dans le désert, le diable cornu est un grand chasseur de fourmis, son mets favori. Il passe son temps à chercher des fourmilières. Quand il trouve une colonie, il s’installe à côté et fait un festin avec sa langue collante. Il les avale les unes après les autres au rythme de 45 fourmis par minute. Il peut même atteindre le score de 2500 fourmis par heure !

     

     

    Une tête peut en cacher une autre ! Une grosse bosse à pointes sur le dos dissuade les éventuels prédateurs. Quand le lézard baisse la tête, cette protubérance épineuse fait reculer les plus gros animaux.

     

    Bar portatif : Le diable cornu peut boire l’eau de pluie qui coule sur son dos. Il se penche en avant, l’eau glisse dans les fines rainures entre ses épines et s’écoule jusqu’au coin de sa bouche.

     

     

    Survie dans le désert :

    Le diable cornu doit affronter des prédateurs comme le lézard à langue bleue. Plongeant sa tête entre ses pattes avant, le diable cornu présente ses épines à son attaquant.

    Ne voulant pas se blesser en mordant ce qui ressemble à une tête dure et armée de piquants, le prédateur repart à la poursuite d’une autre proie et laisse le diable cornu en paix.

     

     

    Le savais-tu ?

    Moloch était le nom donné à un dieu cruel chez un peuple de l’Antiquité : les Ammonites.

     

      


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    L’échidné pourrait être un croisement entre le porc-épic et le fourmilier. Il

    est vrai que les fourmis et les termites sont ses plats préférés et qu’il passe

    son temps à sauter sur les fourmilières et les termitières. Même les fourmis

    rouges ne lui font pas peur car elles n’arrivent pas à pénétrer sa

    carapace de piquants.

     

    Caractéristiques

     

    Espèce : Tachyglossus aculeatus

    Taille : Jusqu’à 45 cm

    Poids : Jusqu’à 8 kg

    Habitat: Déserts et forêts d’Australie, de Tasmanie et de Nouvelle-Guinée

    Proies : Fourmis, termites et larves d’insectes

    Durée de vie  : Environ 50 ans

     

     

    Langue pendante :   

    L’échidné a une arme idéale pour s’introduire dans les fourmilières : sa langue. Couverte de salive, elle est très collante et peut s’étirer jusqu’à 185 mm. Souvent, l’échidné creuse un trou et laisse pendre sa langue en attendant qu’une fourmi marche dessus. Celle-ci est alors vite aspirée dans la gueule de l’animal. 

     

    Quel pif !   

    Son long museau est très sensible au toucher et à la température. Il peut également capter des impulsions électriques qui l’aident à localiser sa proie.

     

     

    As de piques

    Quand l’échidné se sent menacé, il se défend avec ses piquants. Il ne peut pas lancer des traits comme le porc-épic. Mais il peut se mettre en boule et pointer tous ses piquants. Son attaquant se retrouve alors face à une boule d’épines. L’échidné peut aussi creuser un trou pour y protéger son ventre vulnérable.

     

     

    Ovipare : Les mammifères qui pondent de œufs portent le nom d’ovipares. L’échidné est l’une des trois espèces ovipares au monde. La femelle garde les œufs puis les petits dans son ventre jusqu’à ce qu’ils soient près à sortir.

     

    Tuba : Les échidnés sont de grands nageurs. Avec le museau émergeant comme un tuba, ils peuvent rester dans l’eau autant de temps qu’ils veulent.

     

     

    C’est dans la poche :

    Après avoir pondu son œuf, la femelle échidné le place dans une poche de son ventre pour le protéger. Des petites touffes de poils à l’intérieur de la poche sont reliées à des glandes productrices de lait. Au bout d’environ une semaine, le bébé sort de l’œuf mais reste dans la poche.

    Quand il naît, le bébé est nu et totalement vulnérable. En trois semaines, il va se développer rapidement grâce au lait nourrissant de sa mère.

     

     

    Le savais-tu ?

    L‘échidné est un proche cousin d’une autre curiosité australienne, l’ornithorynque, un mammifère ovipare comme lui.

     

     


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    Là, dans le ciel, est-ce un oiseau, un avion, un… écureuil? C’en est bien un,

    mais non de ces écureuils qu’on voit courir de branche en branche. C’est

    l’écureuil volant d’Amérique du Nord - aussi appelé Polatouche -

    qui peut franchir jusqu’à 50 m d’un seul bond.

    Mais voir voler cet aviateur couvert de fourrure est un défi -

    il sort seulement la nuit et quitte rarement le sommet des arbres.

     

    Caractéristiques

    Genre / Espèce : Glaucomys / Variées

    Taille : Jusqu’à 15 cm de long pour le corps, 15 cm de long pour la queue

    Poids : Jusqu’à 180 g

    Habitat: Hautes futaies des forêts d’Amérique du Nord

    Nourriture : Graines, noix et plantes surtout, insectes et petits animaux

    Durée de vie  : Environ 5 ans

     

     

    Gouvernail :   

    L‘écureuil volant a une queue fournie plus courte que les autres écureuils, avec une forme aplatie par-dessous. L’écureuil volant utilise sa queue en même temps que ses pattes pour se diriger dans ses vols planés.

     

    Planeur :   

    L‘écureuil volant a de part et d’autre de son corps une membrane de peau, nommée patagium, qui s’étend de ses poignets à ses chevilles. L’écureuil déploie sa membrane quand il se dispose à prendre son vol, comme un planeur.

     

    Bien chaud

    Les écureuils volants font leurs nids dans des trous d’arbres situés entre 6 et 10 mètres du sol. Ils colonisent habituellement des nids abandonnés par des piverts ou d’autres écureuils et les garnissent de fourrure, de mousse et de feuilles sèches. Les écureuils volants vivent le plus souvent seuls, mais quand les grands froids arrivent, ils se groupent pour se tenir chaud dans des nids pouvant rassembler jusqu’à vingt individus.

     

     

    Parleurs :  Les écureuils volants semblent « parler » beaucoup entre eux. Quand ils sont en colère, ils poussent des cris aigus et peuvent aussi taper du pied. Ces écureuils hurlent parfois de frayeur et aboient pour avertir les autres d’un danger.

     

    Trop de peau : Le membrane de peau de l’écureuil volant est parfaite pour planer, mais gêne beaucoup l’animal quand il est sur le sol, et presque partout ailleurs que dans les airs.

     

     

    Famille volante :

    L‘écureuil volant n’est pas le seul mammifère volant de la nature. Le petit phalanger volant, qui vit en Australie et les pays voisins, passe aussi son temps à planer d’arbre en arbre. Contrairement à l’écureuil volant, c’est un marsupial - comme les kangourous - qui élève ses petits dans la poche maternelle.

    Le colugo ou lémurien volant plane aussi fréquemment. Il a lui aussi un patagium, mais beaucoup plus grand que celui de l’écureuil, avec des membranes supplémentaires entre ses pattes arrière et sa queue. Le colugo peut franchir plus de 60 mètres en planant.

     

     

    Le savais-tu ?

    L’écureuil volant le plus célèbre au monde est un personnage de dessin animé, Rocket J. Squirrel, ou encore Rocky, héros 12 ans de suite du feuilleton TV Les Aventures de Rocky et Bullwinkle.


     


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